Il arrive que la façon dont les deuils ont été traversés (ou n'ont pas été traversés) dans les générations précédentes impacte la traversée des deuils des générations suivantes.

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En psychogénéalogie,  voici quelques une des questions qui guident le questionnement transgénérationnel : y-a-t-il eu un ou plusieurs deuils non faits ? Une personne disparue ? Le silence s’est-il installé après un décès ? Une mort a-t-elle été tue, cachée, arrangée parfois pour mieux convenir à la morale ?  Un corps jamais rendu à sa famille ? Des décès sont-ils survenus dans des circonstances rendant le deuil impossible ?
Y-a-t-il des morts prématurées ? Des répétitions ? Comment les enfants ont-ils vécu la perte de leurs parents?...

 

Le silence, la douleur, les conséquences des deuils traumatiques s’inscrivent dans l’inconscient familial et peuvent devenir des sources de complications pour certains des descendants lorsqu'ils feront face, à leur tour, à la perte d’une personne qui leur est chère.

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Ainsi, en analysant le vécu du deuil de ceux qui nous ont précédés, il est possible de faire du lien, de remplir le vide, de réintégrer, de reconnaitre (la personne, la douleur), de donner du sens,  de mettre de l’apaisement là où cela n’avait pas été possible (en créant un acte symbolique par exemple).

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Ce faisant, on chemine dans son propre deuil, délesté des émotions qui ne nous appartiennent pas.